L’Ecorce tremblait de plus en plus fort …
Des homins de tout Atys se réunissaient à Fair Haven, paniqués. Devant les portes de la ville se serraient des kamistes, des karavaniers, des neutres … Des homins de chaque race désemparés face à la colère d’Atys.
En cet instant de fin du monde, la capitale d’Aeden Aqueus devenait, peut-être pour la dernière fois, le symbole de la Paix et de l’Egalité entre tous les homins. C’était ici et nulle part ailleurs que tous s’étaient spontanément réunis, faisant fi de leurs querelles intestines. Ici que, tous ensemble, ils se préparaient à vivre la fin d’Atys …
Blottie dans les bras d’Amatsu, la trykette Nymphéa fermait les yeux, comme pour dresser un voile d’obscurité entre elle et l’horrible réalité. Elle ne voulait pas mourir ! Pas encore ! Elle avait encore tant de choses à accomplir !
L’homine aux cheveux désormais violets entendait malgré elle les cris plaintifs, déterminés ou résignés de ses compagnons d’infortune ; elle sentait sous ses pieds l’Ecorce trembler encore et encore. Combien de temps cela allait-il durer ? Auraient-ils la chance de voir un autre lever de soleil ?
Ouvrir les yeux. Se montrer forte. Faire face …
Prenant son courage à deux mains, Nymphéa ouvrit les yeux et se força à regarder autour d’elle. Tant d’amis à elle se trouvaient là ! Des ennemis aussi … Jamais la valeur tryker d’Egalité ne lui parut aussi évidente qu’en cet instant : ils étaient tous égaux face à la mort …
Amatsu aperçut son frère Lex un peu plus loin. Nymphéa sentit qu’il avait envie d’aller lui parler, aussi le libéra-t-elle se l’emprise de ses bras et le laissa-t-elle aller parler à son frère … peut-être pour la dernière fois.
C’est ce moment que choisit Zorglor pour approcher la trykette. Le Tryker aux cheveux violets regarda Nymphéa à la dérobée, n’osant pas la dévisager plus longtemps. Se penchant vers elle, il lui murmura :
« Ny-Nymphéa, puisque demain Atys n’existera probablement plus, j’aimerais te dire quelque chose d’insensé. Quelque chose que je ne t’aurais jamais dit sans ça … »
Prenant une profonde inspiration, il poursuivit :
« Y ameen sul, ny-Nymphéa … »
La Trykette ouvrit des yeux ronds. Ah ça, pour être insensé, ça l’était !!!
« Je … ne sais que répondre, ny-toi … Tu sais que je n’aime qu’Amatsu … »
Zorglor leva quelques instants son regard vers celui de la Trykette.
« Je sais … Je te disais bien que c’était insensé ! »
Le Tryker s’éloigna au milieu de la foule tandis qu’Amatsu revenait avec son frère Lex. Nymphéa se blottit de nouveau contre son homin, profitant distraitement du magnifique feu d’artifice tiré sous le ciel noir de Fair Haven.
Lorsque le spectacle s’arrêta après un magnifique bouquet final, elle chercha Zorglor des yeux parmi les silhouettes se dispersant peu à peu. Mais le discret tryker n’était plus là …
Des homins de tout Atys se réunissaient à Fair Haven, paniqués. Devant les portes de la ville se serraient des kamistes, des karavaniers, des neutres … Des homins de chaque race désemparés face à la colère d’Atys.
En cet instant de fin du monde, la capitale d’Aeden Aqueus devenait, peut-être pour la dernière fois, le symbole de la Paix et de l’Egalité entre tous les homins. C’était ici et nulle part ailleurs que tous s’étaient spontanément réunis, faisant fi de leurs querelles intestines. Ici que, tous ensemble, ils se préparaient à vivre la fin d’Atys …
Blottie dans les bras d’Amatsu, la trykette Nymphéa fermait les yeux, comme pour dresser un voile d’obscurité entre elle et l’horrible réalité. Elle ne voulait pas mourir ! Pas encore ! Elle avait encore tant de choses à accomplir !
L’homine aux cheveux désormais violets entendait malgré elle les cris plaintifs, déterminés ou résignés de ses compagnons d’infortune ; elle sentait sous ses pieds l’Ecorce trembler encore et encore. Combien de temps cela allait-il durer ? Auraient-ils la chance de voir un autre lever de soleil ?
Ouvrir les yeux. Se montrer forte. Faire face …
Prenant son courage à deux mains, Nymphéa ouvrit les yeux et se força à regarder autour d’elle. Tant d’amis à elle se trouvaient là ! Des ennemis aussi … Jamais la valeur tryker d’Egalité ne lui parut aussi évidente qu’en cet instant : ils étaient tous égaux face à la mort …
Amatsu aperçut son frère Lex un peu plus loin. Nymphéa sentit qu’il avait envie d’aller lui parler, aussi le libéra-t-elle se l’emprise de ses bras et le laissa-t-elle aller parler à son frère … peut-être pour la dernière fois.
C’est ce moment que choisit Zorglor pour approcher la trykette. Le Tryker aux cheveux violets regarda Nymphéa à la dérobée, n’osant pas la dévisager plus longtemps. Se penchant vers elle, il lui murmura :
« Ny-Nymphéa, puisque demain Atys n’existera probablement plus, j’aimerais te dire quelque chose d’insensé. Quelque chose que je ne t’aurais jamais dit sans ça … »
Prenant une profonde inspiration, il poursuivit :
« Y ameen sul, ny-Nymphéa … »
La Trykette ouvrit des yeux ronds. Ah ça, pour être insensé, ça l’était !!!
« Je … ne sais que répondre, ny-toi … Tu sais que je n’aime qu’Amatsu … »
Zorglor leva quelques instants son regard vers celui de la Trykette.
« Je sais … Je te disais bien que c’était insensé ! »
Le Tryker s’éloigna au milieu de la foule tandis qu’Amatsu revenait avec son frère Lex. Nymphéa se blottit de nouveau contre son homin, profitant distraitement du magnifique feu d’artifice tiré sous le ciel noir de Fair Haven.
Lorsque le spectacle s’arrêta après un magnifique bouquet final, elle chercha Zorglor des yeux parmi les silhouettes se dispersant peu à peu. Mais le discret tryker n’était plus là …