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    Message  Zono Lun 2 Mar 2009 - 17:40

    Le lieu de ma naissance fût le lieu où j'ai forgé ma résolution. Le vaste camp d'esclave était une prison ouverte, un mouroir pour Trykers victimisés par les Matys dont les larges palissades étaient férocement gardées. Je suis né esclave, jeté dès que j'ai pu marcher dans les basses tâches que mon peuple était forcé à exécuter. Alors que mes compatriotes foraient toujours plus profonds pour satisfaire la cupidité matis, je nettoyais les zones de forage de mes petites mains, faisant d'incessants allers retours chargé des excréments d'Atys jusqu'à la fosse de vidage, un énorme trou que nos tortionnaires avaient fait creusé au prix de la vie de nombreux Trykers, y compris mes parents. Verser les seaux d'ordure et retourner les remplir constituait la plus grande activité de mes journées. Souvent des gardes me pressaient par leur fouet à accélérer la cadence, alors même que mes courtes jambes ne pouvaient plus me porter. Des Trykers venaient alors m'aider, me relevant et prenant en charge ma sale besogne alors qu'ils recevaient à leur tour les coups, à ma place. J'ai alors commencé à réaliser, au fur et à mesure que mon esprit s'ouvrait et se développait, j'éprouvais une énorme affection pour mes compagnons d'infortune, eux qui se chargeaient de mes malheurs en plus de supporter les leurs, eux qui arrivaient toujours à me sourire alors que je n'arrivais qu'à pleurer. Les Matis se montraient jour après jours plus hargneux et frustrés, et je reçus ma première blessure à l'arme blanche à l'âge de sept ans. Seulement pour avoir jeté de dépit les pelles au pied du Matis qui me les apportait. Il voulait que je creuse une yubotière, un trou où un Tryker était enterré jusqu'au cou et qui y restait jusqu'à sa mort, une punition pour de rares rebellions.

    Mais chaque journée, il y avait un endroit et un moment où je me sentais bien, où enfin je pouvais laisser douleurs et peines pour m'abandonner à une félicité béate. Chaque fois que le soleil était au zénith, tous les homins du camp esclavagiste, esclaves Trykers et tourmenteurs Matis, se rassemblaient dans le plus grand bâtiment cubique situé au centre du camp. Ici, dans ce havre de pierre rouge, un seul être comptait qui dépassait tous ceux présents. Jena la Juste y était vébérée, notre Mère A Tous, créatrice d'Atys et des homins, nous accordait ici une pause dans notre vie de souffrance. Le rituel était toujours le même : à l'heure dite, on s'approchait de la large entrée, et sans condition de race, tout le monde entrait. J'admirais toujours les grossières peintures qui retraçaient des combats de la Karavan, anéantissant des hordes de kittins pour sauver les homins de l'extinction. Ici chacun, Tryker ou Matis, se plaçait où il le voulait comme il le voulait. Certains étaient en lotus et fermaient les yeux, semblant ressentir en eux l'appel de Jena, d'autres s'allongeaient et fixaient le plafond, songeant à notre Divinité ; moi, j'admirais juste ce pouvoir énorme qui faisait se réunir nos deux forces. Sans qu'elle se soit montrée, sans qu 'elle ait donnée de directives, Jena la Juste faisait s'asseoir côte à côte des ennemis, unis dans la même communion d'esprit. Seule une déesse, la Créatrice de Tout, pouvait faire accomplir ce prodige, et je sus que c'était grâce à elle que mes compagnons parvenaient à me sourire. Alors quand je fus en âge de penser comme un homin, j'entrais et priais de toutes mes forces pour que mon peuple soit libre, que les Trykers connaissent enfin la liberté.

    Et je fus exaucé. Une aube lors de ma vingtième année, seuls les cris des Matis nous réveillèrent, sans les habituelles grêles de coups. Et au lieu de sentir du mépris dans leurs voix, nous sentions de la peur. Une grande terreur en fait, ce qui nous força tous à rejeter notre légère couverture puante et miteuse et à nous lever. Nous dormions dehors, le cou relié à un anneau dans un mur de bâtiment par une lourde chaîne ; chaque Tryker se leva pour voir les Matis fuir le mur nord où nous entendions la raison de leur folle course vers le sud : des rugissements étrange et d'énormes coups contre la frêle palissade de bois. Le kittins étaient là, et la porte nord explosa pour laisser entrer ce que j'appris être plus tard des kinchers, des soldats kittins. Les Matis ne combattirent pas et fuyaient vers la porte sud, laissant les Trykers enchainés au milieu pour ralentir les kittins, nous laissant à notre sort. Ce n'étaient donc pas des combattants, pas des guerriers, ils étaient seulement capables de fuir dans la honte. Je vis mes compagnons se dresser, fiers, devant la déferlante kittin qui nous tombait dessus. Nous n'avions que nos poings, et pourtant nous souhaitions donner des coups avant que notre sève ne coule. Le hasard fît que j'étais attaché près de la porte sud, et je ressentis une petite victoire le massacre des matis qui fuyaient. Les kittins avaient élaborés une stratégie : leurs éclaireurs kipestas avaient contournés le clan avant que les kinchers ne chargent, et ils cueillaient les fuyards comme les yubos cueillaient les graines. Je me suis alors attelé à taper frénétiquement et inutilement sur la chaîne qui m'empêchait de bouger, m'usant les phalanges sur ce bout de résine durcie alors que les cris de défis et de rages des Trykers se disputaient l'espace sonore avec les rugissements des kittins. Je voyais s'approcher inexorablement la marée de kittins qui tranchait mes compatriotes, mon peuple se faisait massacrer sans que je ne puisse ni réagir ni me battre. Puis une jambe de Tryker s'abattit lourdement sur la chaîne, la faisant craquer et se fendre. Je me suis acharné alors à sauter sur cette faiblesse dans la résine, et elle céda.

    Je jetais un coup d'oeil vers l'armée des kinchers et vis qu'il n'yavait plus beaucoup de Trykers entre eux et moi pour faire tampon. En quelques pas j'atteignis la porte sud et un champ de Matis démembrés s'étendait devant moi. Une dernière joie avant la mort. Devant moi les rapides kipestas, derrière moi les féroces kinchers. J'ai alors crié ma rage de vivre, ma haine des Matis, et finalement mon amour pour Jena, celle qui avait permis les seuls rares moments de bonheur dans ma vie. Je me retourna pour voir un kincher peu pressé car rassasié s'approcher de moi, je l'insultais de tout mon vocabulaire quand il explosa dans une lumière violette. J'évitais les bouts de pattes tranchantes propulsés vers moi et vis que mon adversaire n'était pas le seul à périr : devant et derrière, un bombardement nourri tombait sur les kinchers et les kipestas, brusquement forcés à la débandade. Je réalisais alors que je m'en sortirai, car des silhouettes en robes noires et rouges, couvertes d'un masque, balayaient les derniers kittins qui osaient se rebeller. J'ai avancé vers l'un de ces soldats que j'avais reconnu comme faisant parti de la Karavan, et c'est en pleur que j'enfouis mon visage sur sa robe. Il me caressa les cheveux avec une infinie douceur et je m'écroulais dans ses bras, inconscient.

    Un messab qui cherchait à grignoter la grosse touffe d'herbe où était ma tête me réveilla en la poussant avec son sabot. Je n'étais plus dans un milieu forestier mais sur ce que j'appris plus tard être du sable, seul mais libre et vivant. Je pris cette substance granuleuse entre mes mains et elle s'égrena entre mes doigts, comme la vie des mes compagnons face aux kittins. Une pensée pour eux, puis une autre pour Jena et ses serviteurs qui m'avaient secourus. J'entendis alors des rires qui ressemblaient à ceux de mes compagnons. Certains avaient donc survécus, et je franchis en hâte la dune proche pour admirer un spectacle qui me cloua sur place. Ce n'étaient pas eux, mes compagnons d'esclavage, mais c'étaient indubitablement des Trykers. Et qu'ils étaient nombreux ! Il existait donc d'autres Trykers que ceux avec qui j'avais partagé ces années d'esclavage ! Je ne pus pas apercevoir de Matis armés de fouets, mais n'osant trop y croire j'approchais vers l'être le plus rassurant, le membre de la karavan. Il m'apprit que j'étais dans une ville appelée Fairheaven, que l'esclavage n'était qu'une coutume disparue depuis longtemps et que d'autres villes de Trykers existait sur ces terres appelées Aeden Aqueous. Je regardais tous ces Trykers heureux. Qu'ils étaient beaux ! Certains dansaient ou chantaient, d'autres riaient, ils avaient dans les yeux la malice et la douce folie que j'apercevais parfois chez mes compagnons. Mais ici elle s'exprimait clairement et sans limite. J'étais au milieu de Trykers libres et fiers, et j'étais l'un d'eux.

    Me procurer du matériel de chasse me fut facile, le partage étant au centre de la société Tryker. Je m'attelais à remplir les missions que me donnaient la Karavan, éliminer les prédateurs qui freinaient le commerce. J'ai vite trouvé mon arme de prédilection : la pique permettait de trouver facilement les défauts des carapaces de cloppers, il suffisait alors de donner un violent coup vers l'avant pour toucher un point vital. Un après-midi où je m'accordais une sieste sur une plage à l'ombre d'un palmier, l'un des nombreux plaisirs de la vie à Aeden, un rêve étrange m'assailla. Je me trouvais devant un énorme vortex violet, dont les étincelles cristallines étaient projetées haut pour doucement retomber. Je me suis réveillé en sueur alors que j'allais franchir ce vortex. Ce n'était pas un rêve, il était trop clair, trop réel. Je sus que c'était un signe de Jena, ce vortex était celui qui menait hors d'Atys comme elle avait promis qu'elle amènerait les homins hors de ce monde. Plusieurs semaines plus tard, je rencontrais d'autres rêveurs qui avaient partagé mon expérience L'exactitude de nos rêves convainquit certains que ce n'en était pas vraiment un. Nous nous sommes retrouvés un jour près de Fairheaven et avons décidés de créer un groupe pour accueillir les rêveurs. La Confrérie des Etoiles était née, un rassemblement d'homins attendant que Jena nous amène hors d'Atys. Plusieurs d'entre nous adoraient les démons kamis, d'autres ni Jena ni ces animaux malveillants, mais moi je savais que c'était notre Mère à Tous qui nous avait envoyé ce rêve.

    La Confrérie s'agrandissait et un jour nous recrutâmes ma future femme. C'était une foreuse experte et une homine à forte tête. Je me proposais souvent de l'aider à forer, l'expérience acquise pendant mes années d'esclave pouvant enfin servir utilement. Je débarrassais ses sources des impuretés, et la proximité mena à l'amitié, et l'amitié à l'amour. La Confrérie, attendant que Jena nous amène hors d'ici, se consacra à la défense d'Aeden, aida à repousser les nombreuses invasion de kittins qui voulaient envahir notre bastion de liberté. Mais les années passèrent et la motivation s'émoussa. Trop de graines de vie de nos confrères étaient détruites, trop d'incohérences dans la politique de Wyler réduisaient notre désir de protéger les lacs. Finalement, Dianne ma femme quitta la Confrérie, et je la suivis quelques jours plus tard, certain que Jena la Juste reconnaitra les siens. Sa foi n'avait jamais était aussi forte que la mienne, elle me regardait avec humour et mansuétude quand jelui parlais de la grandeur de notre Créatrice et de la puissance de la Karavan. Mais je ne voulais pas la quitter, et nous avons décidés de donner un nouveau tournant à nos vies.

    Nous nous sommes installés plusieurs mois chez les kitiniers, observant comment ils chassaient et capturaient les kitins, et avons finalement décidés de mettre en application ce que nous avions appris dans les primes. Mais ce n'était pas évident, nous essayions d'élever des kittins pour se nourrir mais la seule chose que nous pouvions faire était d'orienter la migration des kibans et kizoars vers des lieux plus surs. Nous sommes alors devenus cannibales, mangeant les Zorais et les Matis que l'on croisait. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, c'était très bon une fois cuit. Puis le plus grand malheur de ma vie arriva. Poursuivant un kiban égaré de son troupeau, ce dernier se cacha dans un groupe de kipuckas. De chasseurs nous sommes subitement devenus proies, et Dianne n'en réchappa pas Je la vis se faire déchiqueter par leurs griffes, sans rien pouvoir faire d'autre que fuir plus loin pour sauver ma vie. La mort dans l'âme, je me retranchais dans une grotte et cessa de parcourir les primes, mangeant les charognes et les plantes je devins un ermite.

    Plusieurs mornes années passèrent, je trainais le vide dans mon coeur jusqu'au jour une brève et forte impulsion m'ordonna de retourner chez moi, qu'il existait un chez moi hors de ces cavernes de nuit éternelle. Peut-être Jena avait encore besoin de moi. Je pris alors mes armes craquelées et mes armures fracassées, et me rendis à Faiheaven, capitale des Trykers. A peine j'en apportais les pontons, me réhabituant au soleil, qu'un Tryker me parla de son groupe, qui révérait Jena et protégeait les lacs. Fredon me parlait des gardiens des lacs, et de vieux souvenirs remontèrent. Celui qui fabriquait mes armures y appartenait, j'appris que Paaaf s'était renommé Emjie. Le chef de la guilde Acour et fils de Fredon était arrivé alors et me proposa de les rejoindre. Servir Jena et défendre les lacs, je n'avais rien de mieux à faire. Surtout que les démons étaient désormais très implantés dans Aeden, manipulant honteusement mes frères Trykers. J'appris aussi que Wyler était mort de la main d'un Zorai qui maitrisait certaines propriétés de la goo. Une preuve de plus que les fourbes Kamis en étaient les créateurs et l'entretenaient, eux qui avaient empêché la Karavan d'obtenir un cube d'ambre qui lui aurait permis de l'éradiquer. Endossant mes vieilles armes et armures, je m'apprètais une fois de plus à combattre Kittins et Kamis, ennemis d'Atys et des homins, et à servir avec toujours plus de ferveur Jena la Juste.
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    Message  Zono Mar 3 Mar 2009 - 2:14

    (quelques trucs que j'ai écris pendant notre passage à l'élevage)

    Les Kitiniers fétaient un évènement : deux d'entre passaient à l'age adulte et allaient pouvoir se joindre a leurs patrouilles. Notre tribue amie désirait a cette occasion ripailler comme il se doit ; et selon notre accord, on devait leur fournir les morceux de kitins qui seraient servis à cette célébration. C'était du classique : ils ont commandé des pattes de kiban à servir en apéritif et des crocs de kirostas pour relever leurs plats.

    En mettant ma grosse armure, je vois Dianne qui déplie son plan de la forêt qui trompe :

    "On va d'abord à l'enclos 3."

    Je prends ma pique, et direction les kibans. Ces gros kitins ne sont pas dangereux, et n'étaient pas agressifs même avant leurs mise en troupeau controlé. Sur place on sélectionne les plus gros et on commence l'abbatage, c'est long car ils sont résistants mais heureusement non munis de griffes pouvant entailler mon armure.

    Après avoir prélevé ce dont nous avions besoin, on se dirige vers l'enclos 1, celui des Kirostas. Une patrouille de deux Kinchers se trouve sur notre route, il vaut mieux les éviter pour ne pas disperser nos énergies. J'ai à peine le temps de penser que j'entends "Du Kincher du Kincher !! Miam miam !!" et voit une grosse boule de feu foncer sur le premier d'entre eux. Elle n'a jamais pu résister à son plat préfére..

    L'attaqué vient mourir à mes pieds, et j'engage le second. Ma pique finit par transpercer sa chitine, et il meurt en manquant de m'écraser en tombant. Dianne prélève une patte déja cuite à grignoter en chemin et on arrive aux Kirostas. Mais trop surs de notre force, on s'approche trop près et tout le troupeau se jette sur nous. Ayant l'habitude de ce genre de réaction, on se met à courir vite et loin. Mais ils abandonnent curieusement la poursuite très tot.

    "Ils sont devenus beaucoup moins aggressifs" me dit Dianne.

    Je lui réponds "Oui, ils ont compris qu'on leur amenait des troupeaux d'armas qui se défendent pas, et sont moins enclins a courir derrière des cibles rapides."

    C'est très..Homin comme attitude, l'élevage commence à porter ses fruits.
    On revient à la charge, "bon un par un là". La moitié de leur troupeau est décimée rapidement, ces Kitins font mal mais tombent vite. On s'attèle alors à détacher leurs crocs avec leur glandes qui fabriquent le poison. Une fois celui-ci bouilli et débarrassé de sa nocivité, il fait une très bonne sauce épicée.

    A notre retour, les préparatifs ont déjà commencé. On amène notre butin à la cuisinière, qui nous offre quelques milliers de dappers, mais surtout la reconnaissance de la tribu ; on laisse alors la tribu à sa fête, et rentrons pour la nuit dans notre hall de Pyr.

    -----------------------------------------
    Du commencement de nos élevages

    Nous nous baladions chez les sans-visages depuis plusieurs jours, et nous avions remarquer que sur leurs terres se trouvait un camp de la Compagnie de l'arbre éternel, esclaves des Kamis. Ils nous narguaient quand nous croisions leurs patrouilles, se moquant de notre taille. Dianne et moi avons alors décider de leur faire regretter leurs paroles, de leur faire bouffer leur chère terre. Je me plaçais alors sur le chemin de la patrouille qui, le jour d'avant, avait insulté notre peuple en le qualifiant de "nains sans cervelles juste bons à pleurnicher dans les jupes des grands, et accessoirement à faire le ménage sous les coups".

    La patrouille arriva un peu après l'heure prévue, et elle me trouva sur sa route. Les insultes fusèrent instantanément ; je restais silencieux comme à mon habitude, mais souriant sous mon casque. Une fois leur imagination arrivée à sa fin, je serrais mon arme en disant "Jena va vous punir, mais on lui épargnera ce travail". Le silence tomba une seconde avant que je m'élance sur le magicien qui me faisait face. Ma pique lui transperça l'oeil et la tête, le temps que ses compagnons ne m'attaquent. Mon arme faisait des mouvements amples pour les tenir à distance, tout en s'acharnant sur leur deuxième magicien qui me bombardait de sort. Il tomba vite, sans que leurs soigneurs n'eurent le temps de refermer ses blessures. Mais les guerriers perçaient facilement ma garde, et je sentais ma sève couler à travers les trous qu'ils causaient dans mon armure.

    Dianne alors sortit de derrière son arbre, et en la voyant j'invoquais Jena pour me rendre insensible à leurs attaques pendant quelques précieuses secondes. Ma Trykette invoqua la foudre entre ses mains qui se propagea autour de son corps pour tomber sur un soigneur, mort net. L'autre soigneur tomba de la même manière, le temps que deux de leurs quatre guerriers se dirigeaient vers Dianne, qui me lança un gros sort pour calmer mes saignements. Je poursuivais les deux fous qui se prenaient des boules de feu en la chargeant et piétinait le cadavre cramoisi de l'un en lançant ma pique de toutes mes forces à travers le dos protégé par du tissu de l'autres. Il restait deux guerriers qui ne furent qu'une formalité, l'un agonisant sous le poison de Dianne pendant que j'égorgeais l'autre de ma dague.

    Epuisés et sentant que ces terres mal nommées Havre de la Pureté nous étaient désormais hostile, nous décidions de nous en éloigner vite, résistant à gouter un Zorai pourtant bien en chair. Notre course nous fît traverser une ruine comme il y en a tant sur Atis, pour tomber sur une région ou tout était gros : les gubanis nous dépassaient et nous aurions pu entrer dans la gueule d'un arma. Effectivement, nous étions petits ici. Nous sommes vite tombés sur un camp, que nous espérions habités par des Homins amicaux..mais ce furent des Matis. Heureusement, l'ambassadeur Karavan qui leur était adjoint nous mit en confiance, et les Matisagoo nous permirent de rester le temps qu'on récupère de notre combat.

    Nous nous baladions dans le camp quand une chose nous surpris : il y avait un Kipesta parmi eux ! Il était gardé mais était non agressif, chose pour le moins étonnante venant de la part de l'espèce qui attaque à vue les Homins. Le Karavan nous informa alors que les Matis de ce camp puisaient de la goo aux alentours pour en faire des expériences sur les Kitins. Nous ne savions pas quel était leur but, mais les Kamis avaient fait la même expérience il y a peu : contrôler les Kitins par leur création, la goo, et s'en servir comme arme. Les fidèles de la Karavan ayant mis fin à leurs expériences, Dianne me dit alors "sont bien cons quand même".Nous le pensions toujours, mais nous avons quand même passé des heures à saliver sur l'apendice rebondi du Kipesta : il n'attendait plus que nos dents ! Nous avons donc pensé que l'inactivité le rendait gras.

    Plusieurs jours après notre retour dans les lacs, nous pensions encore à ce Kipesta, et nous regrettions de ne pas avoir pu y gouter. Cette image de Kitin appétissant nous poursuivit plusieurs semaines, et nous décidâmes alors d'aller rendre visite à nos amis Kitiniers pour savoir si ils avaient de la viande semblable à nous vendre. Devant leur dénis, nous nous sommes concertés pour produire une viande de cette qualité nous mêmes. L'inactivité était donc la clé pour engraisser les Kitins, il fallait donc les réunir là où la nourriture était abondante. L'hote de nos amis nous conseilla : réunir une même espèce de Kitin, et commencer par des Kibans pour leur docilité.

    Nous avions déjà trouvé des fagots dans le ventre de ces gros herbivores, mais nous doutions qu'ils s'en nourrissent. On trouva alors un endroit où Atis fournissait des fagots, le tout entouré de Jublas, dont nous pensions qu'ils étaient leur nourriture principale. Nous les avons attirés et rassemblés un par un dans cette partie de la forêt qui trompe, où leurs descendants paissent toujours.

    Nous avions formé notre premier troupeau.


    Dernière édition par Zono le Mar 3 Mar 2009 - 2:28, édité 2 fois
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    Message  Zono Mar 3 Mar 2009 - 2:21

    (autre truc retrouvé)

    Pourquoi on doit se méfier des Kamis.

    J'ai remarqué une chose lors de mes voyages sur les Terres accessibles aujourd'hui. Partout où se dresse un totem Kami, les Kittins se pressent autour. J'y vois là une volonté Kami d'attirer les Kittins hors des Primes dans nos derniers territoires sûrs. Pour nous entrainer? Ou terminer notre extinction après avoir rassemble tous les Homins sur des territoires clos?

    Car on ne sait ce qui se passe sur nos Anciennes et mythiques Terres, mais ce sont les Kamis qui nous les ont fait quitter. Pour mieux se les approprier ? Beaucoup d'Homins trouvent étrange leur attente pour nous sauver, qu'ils aient attendu que l'Hominité frôle l'extinction pour nous faire partir. De la à voir qu'ils sont a l'origine de la déferlante Kittin, il n'y a qu'un pas que je franchis facilement. En effet, les Kamis peuvent nous considérer comme des parasites sur Atys, et donc vouloir notre élimination. La peur est un puissant facteur d'obeissance, et on abat plus facilement un troupeau docile que des Homins qui se défendent.

    Les récents evenements me donnent raison :
    Les Kamis ont d'abord levé une armée pour empêcher La Karavan de trouver un remède a la Goo. Leurs suivants y sont parvenus, et maintenant se plaignent de l'avancée de cette maladie.
    Ensuite ils ont experimenté le contrôle des Kittins dans le Nexus. Mais La Karavan veille, et ceux qui croient en Jena ont empeché qu'ils continuent leurs études en montrant la force des Homins.

    Ne nous laissons pas abuser par leur apparence et leurs douces paroles, il est facile de mentir a ceux dont on considère la mort proche. On peut se dire que les Kamis et La Karavan jouent un jeu trouble, mais au moins cette dernière ne nous met pas en danger.

    Je demanderais a ceux qui sont persuadés que j'ai tort d'imaginer que j'aie raison, comme j'ai imaginé me tromper. Les conséquences ne sont elles pas monstrueuses?

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