Une chasse aux cratchas dans le Vide.
Un groupe de Trykers courait de plante en plante sur la haute colline zoraï, plaisantant joyeusement, riant parfois aux éclats, semblant totalement insouciants des guerres terribles qui se déroulaient plus loin dans la jungle … La voix joyeuse d’une Trykette retentit, profitant d’une accalmie dans le rythme effréné des coups de haches, d’épées, et des sorts divers illuminant les alentours.
« Je vais avoir assez de piment de cratchas pour tester une nouvelle recette de ma composition ! Je vous invite tous à y goûter ce soir ! »
Un étrange silence suivit cette chaleureuse invitation. Les oiseaux se turent, les cratchas se couchèrent sur le sol sans être frappées, le vent cessa de souffler et les joyeux trykers semblèrent se transformer en lutins de jardin, aussi figés que le paysage autour d’eux …
Enfin, après un temps qui put paraître interminable à un improbable spectateur, une voix timide s’éleva … puis une autre … puis encore une autre :
« Ce soir, j’ai déjà un rendez-vous … Je suis désolée, Nymphéa … Si j’avais su …
- Ça aurait été avec plaisir eny je digère très mal en ce moment al le Sage me déconseille les piments …
- Je dois aller récolter des matières premières pour une commande urgente juste après la chasse, je n’aurais pas le temps de prendre un repas … Désolé …
- Ny-amn, surtout, mets-en juste un tout petit peu, pacty … La dernière fois, ton plat était très bien, eny il y avait assez de piments dedans pour servir à tous les Trykers réunis … peut-être même à tous les Atysiens !
La Trykette aux cheveux verts sourit à ces dernières paroles.
« Oy, yem Zorglor, j’avoue que c’était un peu trop épicé ! Eny je vais faire attention cette fois-ci ! »
Atys sembla respirer de nouveau et les trykers, rassurés par leurs excuses respectives, reprirent leur chasse.
Nymphéa, tout en enfonçant sa hache dans les tiges des cratchas, observait à la dérobée son aimé. Depuis le début de la chasse, elle le trouvait distant malgré ses sourires tendres. Il semblait préoccupé … ou peut-être inquiet ? Elle se promit de lui en parler à leur retour chez eux …
Un groupe de Trykers courait de plante en plante sur la haute colline zoraï, plaisantant joyeusement, riant parfois aux éclats, semblant totalement insouciants des guerres terribles qui se déroulaient plus loin dans la jungle … La voix joyeuse d’une Trykette retentit, profitant d’une accalmie dans le rythme effréné des coups de haches, d’épées, et des sorts divers illuminant les alentours.
« Je vais avoir assez de piment de cratchas pour tester une nouvelle recette de ma composition ! Je vous invite tous à y goûter ce soir ! »
Un étrange silence suivit cette chaleureuse invitation. Les oiseaux se turent, les cratchas se couchèrent sur le sol sans être frappées, le vent cessa de souffler et les joyeux trykers semblèrent se transformer en lutins de jardin, aussi figés que le paysage autour d’eux …
Enfin, après un temps qui put paraître interminable à un improbable spectateur, une voix timide s’éleva … puis une autre … puis encore une autre :
« Ce soir, j’ai déjà un rendez-vous … Je suis désolée, Nymphéa … Si j’avais su …
- Ça aurait été avec plaisir eny je digère très mal en ce moment al le Sage me déconseille les piments …
- Je dois aller récolter des matières premières pour une commande urgente juste après la chasse, je n’aurais pas le temps de prendre un repas … Désolé …
- Ny-amn, surtout, mets-en juste un tout petit peu, pacty … La dernière fois, ton plat était très bien, eny il y avait assez de piments dedans pour servir à tous les Trykers réunis … peut-être même à tous les Atysiens !
La Trykette aux cheveux verts sourit à ces dernières paroles.
« Oy, yem Zorglor, j’avoue que c’était un peu trop épicé ! Eny je vais faire attention cette fois-ci ! »
Atys sembla respirer de nouveau et les trykers, rassurés par leurs excuses respectives, reprirent leur chasse.
Nymphéa, tout en enfonçant sa hache dans les tiges des cratchas, observait à la dérobée son aimé. Depuis le début de la chasse, elle le trouvait distant malgré ses sourires tendres. Il semblait préoccupé … ou peut-être inquiet ? Elle se promit de lui en parler à leur retour chez eux …